Histoires de crevettes

C'est une histoire navrante & décevante qui s'est racontée hier soir au Maillon.
Ce spectacle présenté en partenariat avec le TJP dans le cadre des Giboulées de la Marionnettes promettait un grand et beau moment.

Le principe, quelques centaines de crevettes éparpillées dans une vingtaine de boites pas plus grandes que celles qui nous servent à ranger nos chaussures, manipulées par 5 marionnettistes, racontent une histoire, celle des hommes. Les quelques informations sur ce spectacle nous donnaient un avant gout d'un spectacle décalé et léger : une crevette au bureau qui tape à la machine, une crevette dj et quelques dizaines de crevettes dansant sur un son endiablé, un accouchement pour le moins sanglant, bref une vie banale et quotidienne et l'occasion de singer les hommes.

A l'arrivée, un spectacle qui traine en longueur malgré ses 1h10, des histoires soporifiques, quelques unes d'assez mauvais goût, sans queue ni tête, un peu de bricolage par ci par là,  en bref une grosse déception pour ce spectacle qui s'annonçait léger et joyeux. On rit le premier quart d'heure en assistant à l'enterrement d'une malheureuse crevette, puis on attend patiemment que les situations arrêtent de se reproduire à l'infini et que la lumière se rallume.
Petit bonus, une troupe (Hotel Modern) néanmoins sympathique et accueillante qui invite les spectateurs à monter sur scène à la fin du spectacle afin de voir de plus près ces petites bébêtes plus très fraiches. De qui nous réconcilier avec le spectacle? Pas sur.